dimanche 13 décembre 2009

Contact :
Cie MARBAYASSA
01 BP 6962 Ouagadougou 01
Burkina Faso
(226) 70-24-68-54 ou76-64-02-65 ou70 37 02 34
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Hubert KAGAMBEGA


Metteur en scène

Hubert KAGAMBEGA est un des metteurs en scène les plus talentueux du Burkina Faso. La rigueur de sa mise en scène, son souci constant de l’harmonie scénique et du tempo dans le jeu des acteurs font de ses pièces de théâtre des moments de qualité. Sa lecture particulière d’histoires de vie ou de fictions, sa sensibilité par rapport à certains évènements du passé ou du présent interpellent toujours le spectateur. Scrupuleux et intuitif, il appuie son travail sur la formation de ses comédien et l’intégration de plusieurs disciplines artistiques : Mouvement fluide de ses comédiens formés à la danse, variations vocales, ... Il met en scène de nombreux genres : Tragi-comédie avec la « Vénus noire » ou tragédie avec « la vie est belle », conte et danse avec « Le Cadavre », classique avec le « Naaba» adaptation du Bourgeois gentilhomme» de Molière, drame psychologique avec « L’ennemi ». Littérature africaine, européenne classique, adaptation de roman européen, adaptation de poème, théâtre d’auteur pour histoire vraie, adaptation de romains africains : Habert Kagambéga est un formidable raconteur d’histoire. Il s’attaque à des auteurs qui n’ont jamais été mis en scène théâtralement comme avec l’Ennemi adapté du roman d’Amélie Nothom. Hubert compense un manque de moyen par une scénographie originale et utilise l’espace scénique pour jouer avec le temps; Il amène le spectateur au coeur de ses histoires
Au Burkina Faso, sa compagnie est réputée pour son professionnalisme et la qualité de ses création. Il respecte toujours son public : public populaire des villages et des quartiers lors des théâtres -forum (théâtre de sensibilisation); public élitiste et intellectuel des Centres Culturels ou fréquentant les théâtres; grand public dans les festivals en France ou encore scolaires lors d’exploitation pédagogique de ses pièces.
La compagnie Marbayassa a été, par deux fois, lauréate du grand prix national du théâtre burkinabé.




Les créations de la compagnie Marbayassa:





Créations 2008-2009:


« Naaba, le bourgeois gentilhomme »
De Molière





















"Naaba", en moré (une des langues nationales au Burkina Faso), signifie Roi, Prince, noble.
Hubert Kagambéga a adapté "Le bourgeois gentilhomme" de Molière pour en faire un véritable théâtre de rue, à la portée de tous, français ou burkinabé. Le rire est au rendez vous avec ce monsieur Jourdain,naïf et ridicule dans son envie de devenir Naaba. La vanité est vraiment un attribut de l’être humain, quelque soit sa culture ou son époque et Naaba un spectacle universel ou la langue n’est pas une barrière.






2007 :


« L‘ennemi »
Adaptation du roman d’Amélie Nothomb.
Jérôme Auguste est dans la salle d’attente d’un aéroport quand il se retrouve envahit, harcelé par un inconnu lui révélant être l’assassin de sa femme tuée il y a dix ans et violé il y a vingt ans. Cet inconnu bavard aimerait être assassiné par le mari de la défunte.
Cette première adaptation de ce roman met en valeur le talent d’Amélie Nothomb.
Quoi de plus difficile pour un africain que de pénétrer dans l’univers rocambolesque et glauque de cette romancière?
C’est la dimension universelle de l’absurdité qui a susciter le désir de cette création qui allie danse classique, claquette et texte. Un spectacle ou le spectateur se retrouve emporté par la floppée des mots, le rire glauque et provocateur dans un décor d’ombre.










2005
"Le cadavre de la hyène mère"
Adaptation du conte de Hampaté Ba.
Dans la savane africaine , le Roi Lion impose un décret impérial à tous les animaux ; "ils devront vivre comme les humains et ne plus s’entretuer". Ils ne peuvent refuser que deux manières de vivre des hommes, sinon tout le reste est obligatoire.Bon gré mal gré, les animaux accepteront la décision impériale , mais un d’entre eux va transgresser la loi en exhumant un cadavre pour le dévorer, ce qui va créer un tollé général et aboutir à un jugement dont le verdict final ne convainc pas et cela va entraîner l’extermination de toute la race quadrupède et bipède de la savane.


2004 :
« La vénus noire »
Comédie musicale, inspirée par le texte de Gérard Badou
« L’énigme de la Vénus hottentote ».Il s’agit de la vie incroyable de Sarah Baartman, cette jeune femme hottentote aux formes hallucinantes, née au Cap en Afrique du Sud en 1789. Arrachée à son pays natal, elle est conduite à Londres, puis à Paris, pour être exhibée comme une bête de foire en raison de son corps difforme. Le spectacle met en scène une humanité avide de cruauté, porteuse d’un voyeurisme sans bornes où surgissent les questions de l’acceptation de l’Autre, de la liberté et de l’exil. La danse traditionnelle africaine s’y mêle à la danse contemporaine pour traduire les mutations corporelles et identitaires de l’héroïne. Le tout raconté sans fausse pudeur et avec un humour forcément « noir ».
Article paru dans la Revue des 16èmes Rencontres du Jeune Théâtre Européen - 2004 ; p.28Cie MARBAYASSA



Créations 2003:
« l'heure du nègre »


Adaptation d'un roman de Georges Simenon.
« L’heure du nègre » est une série de reportage de Georges Simenon, alors journaliste. Ce regard critique et sans circonlocution, porté sur l’Afrique coloniale des années 1930 a fait grand bruit et a valu au journaliste les foudres de l’administration française, qui a décidé de ne plus lui délivrer de visas pour l’Afrique (décision du Ministre de l’Intérieur Pierre Coten 1936). L’adaptation d’Hubert Kagembéga a su rendre le scalpel du regard de George Simenon sur l’homme, sans attendrissement ni pour les Africains, ni pour les Européens. A travers le texte , la danse et les chants, on retrouve un spectacle drôle, satirique et qui fait transpirer.
2001:
"ici la vie est belle"
Adaptation du roman de Ousmane Aledji.
Dans un pays en proie à la guerre civile, trois personnes se retrouvent dans une gare désaffectée pour se cacher et fuir les atrocités de la guerre. Ils sont à la recherche d’un ailleurs, paisible et radieux. Le train viendra-t-il ou ne viendra t-il pas ? Qui sont ces personnes ? Sont-elles des victimes ou bien des manipulateurs à la solde des chefs de guerre ? Dans cette atmosphère de suspicion, de pas de bottes et de poudre à canon, on découvre une femme dont la vie a été brisée depuis sa tendre enfance par le viol, la mort et la violence. Elle cherche aussi un ailleurs où la vie est belle.


2000:
« Chaka »
Adaptation d’un poème à deux voix de Léopold Sédar Senghor.
Dédié aux martyrs bantous de l’Afrique du Sud, ce poème est la représentation moderne du chef zoulou. L’histoire de Senghor commence au moment où s’arrête celle de Mofolo. Chaka, abattu par ses frères agonise et se souvient. « La voix blanche » essaie de lui faire admettre sa culpabilité et sa cruauté. Sous la forme d’un dialogue qui tient à la fois de la tragédie grecque, avec la présence d’un choeur et d’un coryphée, de l’Evangile et d’un opéra version africaine.






Théâtre de sensibilisation




Années/ Titres des créations/ Thèmes/ Partenaires/ Commanditaires



En cours :
"Culture du Niébé et du sésame", pour l’amélioration des revenus et de la santé des familles
2009. En partenariat avec le Catholic Relief Service
"Une autre porte de sortie" traite de l'univers des prisons. Réalisé avec l'aide du Ministère de la justice/Ambassade de France



2008 –2009
"Affairman" : Sensibilisation sur les nouvelles mesures d’attribution et de sécurité du nouveau marché de Ouaga. En partenarait avec l'Agence Française de développement.
2007
"J’ai tous les droits" (2007– 2008 : 17 représentations)
Au sujet des violences policières envers les filles de rue. En partenariat avec Médecin sans Frontière
2006
"Katrepouaang"(10 représentations). Sur la gestion foncière en milieu rurale. Réalisé avec le programme National de Gestion des terroires
2005
"Ma voisine la pute" ( 2005 – 2006 : 25représentations ) Solidarité envers les filles de rue dans les quartiers de ouaga. Réalisé avec Médecin sans Frontière
"Je parlerai" Prise de parole de la femme dans la société africaine. En partenrait avec Recif ong
2004
"Protégeons notre forêt" : gestion Participative des populations à la protection de la forêt de Gonsé. Projet de Gestion Forestière Intégrée de Gonsé
"Je ne paye pas !" : participation de la femme aux charges du ménage. En partenariat avec l'association des Femmes Juristes du Burkina (AFJ/B)
"Paroles de femmes" : participation de la femme dans la gestion de la cité. En partenariat avec RECIF/ONG2003
"Qui suis-je ?". Traite des droits des handicapés physiques. Réalisé avec International Service (IS)
"C’est mon droit" traite du Droit de l’Homme et de l'intégration Régionale. En partenariat avec Amnesty International
"Tempouré", sur la gestion des ordures. Réalisé avec SHER
"Solidarité envers les malades du SIDA", avec le CISMA
2001
"Au non de la loi". Traite de l'excision, réalisé avec le Comité National de Lutte contre la Pratique de l’Excision Léocadie
(2000 –2003 : 10 représentations)

"Violence faite aux filles en milieux scolaire". Avec l' association des Femmes Educatrice pour le Développement



1999
"Loblikkin" : spectacle de sensibilisation à l’assainissement du cadre de vie en milieu urbain. Dans le cadre du 4ème Projet de Développement Urbain



1998
"Dibikonon Kanw" : Sensibilisation au Civisme et au Système électoral. Réalisé avec l'aide du Collectif des Observateurs Indépendants des Elections
1997
"Dawouladougou Dingue Kononton" :spectacle de sensibilisation sur la Gestion du Terroir par les communautés de bases. Avec le Programme National de Gestiondes Terroirs (PNGT I)
"M’YAAB GUELA" : Spectacle de sensibilisation contre l’Excision. Réalisé avec le Comité National de Lutte contre la Pratique de l’Excision
"Fatouma" : sur la Santé de la reproduction et le planning familiale. Réalisé avec l'association féminine SONGTAABA
1995
"L’Argent de Savon". Au sujet des activités économiques de la femme et de la gestion du revenu dans le foyer. Avec l'association Féminine SONGTAABA
1994
"La Chaîne" : spectacle de sensibilisation contre le VIH/SIDA. Réalisé avec le KALEIDO CULTURE



MARBAYASSA DANS LE MONDE





2008 : Festival « l'été indien » ANDRÉZIEUX BOUTHÉON.
Représentations théâtrales : « le cadavre » et« l’ennemi ».
Atelier de musiques, contes, théatre Nuits africaines au théâtre Gérard Philipe de MEAUX. Représentation théâtrale ; « l’ennemi »Semaine africaine de BEAUVAIS.
Représentation théâtrale : « le cadavre ».
Intervention sur le théatre de l’oprimé et structuration du conte au Lycée de BEAUVAIS.



2007 :
Théâtre et contes à Meaux en partenariat avec le théâtre Gérard PhillipeFestival LAFI BALA —
Chambéry ; Représentation théâtrale « Le cadavre».Scène d’Afrique
Futuroscope : Représentation théâtrale « Le cadavre » ;animation et atelier



2006 :
Festival des Pays du Sahel - St Médard en Jalle : Représentation théatrale « Le cadavre" et contes.
Rencontres du jeune théâtre européen - Grenoble : Représentation théâtrale « La vie est belle ».



2005:
Rencontres du jeune théâtre européen -
Grenoble : Représentation théâtrale « Le cadavre ». Atelier « Théâtre et expression corporelle » pour jeunes comédiens à Grenoble



2004:
Festival des Pays du Sahel—St Medard en Jalles.
Rencontres du jeune théâtre européen - Grenoble.
Atelier de théâtre forum au théâtre Gérard Philippe de Meaux et à Sarlat.
Atelier « Théâtre et contes » pour les 8—14 ans au Centre aéré de Libourne;
Atelier « Théâtre et contes » au Centre aéré de St André de Cubzac
Festival de théâtre-action Belgique



2003 : Festival des Pays du Sahel—St Médard en Jalles. Fest’Art—Libourne
MARBAYASSA : programme 2010
- Festival des arts de la rue "Rendez vous chez nous". Burkina Faso. Février 2010
- Représentation du Bourgeois Gentilhomme. CCF de Bobo-Dioulasso. Mars 2010.
- Biennale des littératures d’Afrique Noire . France. Mars 2010
- Représentation du Bourgeois Gentilhomme en Gironde à Saint-Etienne et à Lyon. Mars 2010
- Création et représentation théâtre de sensibilisation sur les discriminations faites aux personnes âgées. (Amnesty International). Février, Avril 2010
- Semaine d'hommage à Mariamma Bâ. Novembre 2010. (CCF de Ouagadougou)